Des jours meilleurs

Des jours meilleurs de Jess Walter
Rye et Gig, sont frères et Hobos : ces hommes mi-travailleurs mi-vagabonds qui passaient de villes en villes à bord des trains pour trouver du travail au début du XXème siècle.
A Spokane, petite ville ouvrière, Rye trouve un début de stabilité et envisage de s’y établir. Mais Gig est porté par un idéal et se lie au syndicat de la ville.

Après une manifestation à laquelle participe les deux frères, tous deux sont emprisonnés. Mais alors que Rye est libéré, Gig, lui, reste en prison. Aidé par Elizabeth Gurley Flynn, une des premières suffragettes qui se bat pour les droits des travailleurs, Rye n’a de cesse de faire libérer son frère. Ce qu’il ne sait pas, c’est que le prix à payer est plus élevé qu’il ne le pense.

En prenant appui sur des faits historiques (Elizabeth Gurley Flynn a réellement existé), Jess Walter dresse le portrait d’une certaine Amérique : celle des premiers syndicats, des travailleurs, d’une certaine misère sociale également. Cela aurait pu donner un livre didactique, ennuyeux… or, il n’en n’est rien car l’auteur a pris soin de rendre ses personnages attachants et de distiller les rebondissements aux bons moments.

Une des bonnes surprises de cette rentrée littéraire.

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