Cette année nous fêtons les 200 ans de la Neuvième Symphonie de Beethoven : l’Ode à la joie.
Composée à partir 1822, mais envisagée bien avant alors qu’il composait sa septième symphonie, l’Ode à la joie est jouée pour la première fois le 7 mai 1824 au Kärntnertortheater de Vienne.
La grande nouveauté de la dernière symphonie de Beethoven réside dans l’apparition d’un choeur qui chante un poème de Schiller, « An die Freude », qui connut un immense succès dès son édition en 1785. Remanié par Beethoven, celui-ci emporte le final dans une invitation à la fraternité entre les peuples.
La symphonie a connu une histoire singulière et mouvementée durant laquelle elle a été exploitée par des régimes aussi loin de son message que le régime nazi durant la seconde guerre mondiale ou encore certains états dictatoriaux. Aujourd’hui, hymne européen, elle a également inspiré de nombreux artistes, parmi lesquels Gustav Klimt qui crée une frise monumentale (34 mètres de long sur 2 mères de hauteur). Présentée en 1902 lors de la 14ème Sécession, cette oeuvre d’Art total est riche de symboles, quasiment métaphysiques. Pour résumer grossièrement, disons qu’elle illustre l’élévation de l’âme humaine malgré ce qui tente de la maintenir dans une réalité terrestre comme la maladie, le chagrin…
Vous pouvez l’admirer au Palais de la Sécession viennoise de Vienne.