Le scénario de Prague

Le scénario de Prague

Le scénario de Prague de Natalia Borodin
A travers son personnage principal, Lara, Natalia Borodin revit ses années d’études à l’Académie des arts de Prague, à l’époque l’une des plus prestigieuses et exigeantes du monde.
Bien que se déroulant dans les années 60, la politique est curieusement assez absente de ce récit, même au moment du Printemps de Prague. Peut-être parce que comme le note l’auteur, obnubilés par leurs études, les étudiants n’en ont pas de suite mesuré l’importance ni les conséquences.

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Le mythe de l’entrepreneur

Le mythe de l'entrepreneur d'Anthony Galluzzo

Le mythe de l’entrepreneur d’Anthony Galluzzo
Qu’on se le dise, non Bill Gates, Jeff Bezos, Steve Jobs… ne sont pas des génies solitaires qui ont révolutionné le monde du fin fond de leur garage ! Ils ont au contraire bénéficié d’un environnement social, économique, politique qui leur ont ouvert la voie et leur ont permis de concrétiser des idées dans l’air du temps.
C’est en substance le propos d’Anthony Galluzo dans le « Mythe de l’entrepreneur » où l’on découvre que ce mythe ne date pas d’hier.
Si on peut discuter du choix de se focaliser sur Apple, ce livre n’en demeure pas moins une mine d’informations comme toujours avec les éditions Zones. et comme toujours, on n’est pas obligé d’être d’accord sur tout.

Les irascibles de Cédric Bru

Les irascibles de Cédric Bru
Vous aimez la peinture ? vous aimerez ce livre ! Cédric Bru nous fait revivre de façon très vivante cette période charnière de l’art américain où l’innovation traverse l’Atlantique et passe de Paris à New-York. En s’attachant plus particulièrement à Jackson Pollock, il démontre la versatilité du marché de l’art, avide de nouveauté, quitte à renier les peintres hier encensés.
Il rappelle également comme il a été difficile pour cette avant-garde de se faire accepter par les institutions.

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Concert au réfectoire à 16h30

Concert au réfectoire à 16h30 de Maureen Dor
Un père et sa fille vont de maisons de retraite en maison de retraite, l’un pour chanter, l’autre pour amadouer les petites vieilles en espérant apparaître sur leur testament.
Cela fonctionne plus ou moins bien jusqu’à qu’une des admiratrices du crooner lui lègue un chien empaillé. C’est alors que les ennuis commencent.
Rien de très original mais des personnages sympathiques que l’on prend plaisir à suivre. Un bon feel-good pour l’été.

Au nom des Noirs de Robert Penn Warren

Au nom des Noirs de Robert Penn Warren
En 1964, Robert PENN WARREN partait à la rencontre des leader des mouvements pour les droits civiques des noirs américains. Il nous livre ici le compte-rendu brut de ces rencontres. Et c’est bien tout l’intérêt de cet ouvrage que de nous faire plonger sans filtre dans la pensée de ceux qui ont lutté pour leurs droits. Un livre dense qui met à mal quelques clichés, notamment sur l’avis que pouvaient avoir les leaders d’associations locales sur Martin Luther King ou sur les écrits de James Baldwin.
Un livre, qui, hélas, résonne étrangement aujourd’hui. et nous fait sentir à quel point l’histoire ne cesse de se répéter.

Thanatéa

Thanatéa de Sonja Delzongue
Esther abandonne son métier de flic pour tenter une nouvelle vie sur l’île de Thanathéa. Là-bas, elle est censée préparer du café pour les clients d’une entreprise qui propose une fin de vie assistée. Très vite, son passé la rattrape et la mène sur les secrets de cette île où fantasmes et réalité finissent par se confondre… jusqu’à ce qu’elle disparaisse. Alertées, ses deux collègues et meilleures amies se lancent à sa recherche.

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Action ou vérité

Action ou vérité de M.J. Arlidge
Des meurtres qui semblent n’avoir aucun lien entre eux troublent la tranquillité de la petite ville où officie Helen, flic hors-pair mais tête brûlée.
Le fans de M.J Arlidge retrouve donc un personnage connu : Helen. Personnellement, ce livre est le premier que je lis de cette auteure et les auto-citations m’ont plus agacée qu’autre chose. Le style aussi par moment, un peu moyen. En revanche, l’intrigue principale (celle des meurtres) est bien ficelée, efficace. Il est d’ailleurs difficile d’en parler sans spoiler. Arlidge rajoute une deuxième couche avec une guerre de service bien vu, mais qui aurait méritée d’être encore davantage imbriquée dans la première.

Toujours est-il que si vous voulez un bon thriller « page turner », vous ne serez pas déçus.